vendredi 6 juin 2008
LA BATAILLE DES THERMOPYLES
Dix années durant, les Perses laissèrent les Grecs en paix. Mais tout le monde savait qu'un jour ou l'autre, ils tenteraient une nouvelle invasion. Dans cette idée, Athènes mit sur pied une flotte de guerre.
Au printemps de l'année 480 avant J-C, l'armée gigantesque de Xerxès, roi de Perse, environ 300 000 hommes, envahit l'Europe. Athènes et Sparte étaient à nouveau ensemble et les Athéniens confient le commandement de toutes leurs armées aux Spartiates.
On se mit d'accord pour essayer d'arrêter l'avancée de l'armée perse dans l'étroit défilé des Thermopyles. Les collines, à cet endroit, descendent en pente abrupte vers le défilé ne laissant qu'un étroit passage marécageux.
Le plan grec consistait à faire face à l'armée perse dans le défilé, supposant que Xerxès serait obligé d'utiliser sa flotte pour passer. A ce moment-là, la flotte grecque pourrait alors engager le combat contre la flotte perse dans les détroits. Le gros de la flotte grecque, à peu près 300 trirèmes, conformément à la stratégie décidée, appareilla pour Artémésium.
Le roi de Sparte, Léonidas, se mit en route avec 4000 Grecs et 300 Spartiates. En chemin, cette troupe fut rejointe par 4000 hoplites. Ces derniers rejoignaient le gros de la troupe en croyant qu'ils n'étaient que l'avant-garde des troupes grecques alliées. Lorsqu'elle parvint au défilé, l'armée repéra une sorte de mur en zig zag barrant le passage presque totalement. Elle décida d'y fixer sa défense. Les marais étant nombreux, ils formaient un obstacle supplémentaire.
Lorsque Xerxès apprit que l'armée grecque occupait le défilé, il ordonna à sa flotte, ainsi que les stratèges grecques l'avaient prévu, de s'aventurer plus avant, le long de la côte afin de prendre les Grecs à revers. Mais Xerxès ,durant 4 jours fut mis en échec par la flotte grecque et par un violent orage qui atteignit sa flotte.
Le 5eme jour, Xerxès décida d'envoyer en avant-garde une partie de son infanterie, avec ordre de lui ramener les Grecs vivants. Toute la journée, la bataille fit rage dans le défilé des Thermopyles, mais à la nuit, les Perses furent forcés de se retirer. Le lendemain matin, Xerxès envoya sa garde personnelle, les IMMORTELS, pour combattre. A leur tour, ils furent taillés en pièces.
Cette nuit-là, un traître mena un groupe de soldats perses par un sentier peu connu qui contournait le défilé à travers les collines boisées. Léonidas ayant prévu cette éventualité avait laissé un millier d'hommes pour garder cet accès. Ces soldats furent réveillés par les bruits des Perses qui s'approchaient.
Se croyant attaqués, les soldats grecs se retirèrent sur une position plus élevée et ouvrirent ainsi la route à l'ennemi. Lorsqu'il apprit cela, Léonidas perdit tout espoir de victoire. Il renvoya la plupart de ses alliés, ne gardant auprès de lui que 1100 soldats qui combattraient aux côtés des 300 Spartiates.
Xerxès attendit jusqu'au milieu de la matinée avant de pénétrer dans le défilé. Léonidas, comprenant qu'il ne pourrait pas conserver sa position, s'avança vers l'endroit le plus large du défilé de Thermopyles. Les Perses se ruèrent en masse sur les troupes grecques. Et celles-ci repoussaient chaque vague d'assaillants. On dénombrait tellement de morts, que les Perses devaient escalader les cadavres de leurs compagnons, pour atteindre le front grec. La petite armée grecque a dû se battre jusqu'à ce que les lances volent en éclat.
Léonidas, lui-même mourut dans la bataille et ses compagnons continuèrent de se battre autour de son corps sans vie. Vers le milieu du jour, parvint la nouvelle que les Perses faisaient marche vers les Grecs par l'autre côté du défilé. Dès qu'ils apprirent ceci, les 300 Spartiates survivants se retirèrent sur une petite colline. Là, ils vont se défendre avec leurs glaives et, même avec leurs poings nus, jusqu'au moment où Xerxès donna l'ordre à l'infanterie de se retirer et aux archer d'attaquer.
Les Spartiates prirent la position défensive, c'est-à-dire accroupis derrière leur bouclier, pour se protéger des flèches. Et l'histoire rapporte que les flèches perses étaient si nombreuses qu'elles masquèrent l'éclat du soleil.
Au début de l'après-midi, le calme est retombé dans le défilé. Celui-ci est jonché de cadavres. Tous les hommes de Léonidas sont morts. Mais leur courage et leur héroïsme leur a survécu par delà ls temps.
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