vendredi 6 juin 2008
LA BATAILLE DE SALAMINE
La bataille de Salamine, est une bataille navale qui opposa, en 480 avant J-C la flotte grecque menée par eurybiade et Thémistocle à la flotte perse de Xerxès.
La flotte grecque est au mouillage quand se déclenche la bataille des Thermopyles. Elle doit d'ailleurs repousser un assaut de la flotte de Xerxès où plusieurs dizaines de navires sont perdus. La situation pour les Grecs n'est pas encourageante, la bataille des Thermopyles est perdue, Léonidas est mort, Athènes a été prise, tout cela sème le découragement dans les esprits.
Le soir précédent la bataille, la flotte alliée grecque tira ses bateaux sur la plage derrière une étroite avancée de terre prolongeant l'île de Salamine. La flotte se composait de 300 trirèmes.
La flotte perse se composait de 1000 galères, des trirèmes pour la plupart. Nous sommes le 22 septembre au soir, la veille de la bataille, Xerxès le roi des Perses, persuadé de la victoire, fait installer son trône à l'endroit de la bataille.
La bataille s'engage dans le détroit. Les vaisseaux grecs constituent une ligne de front toute droite à l'entrée du détroit, les éperons tournés vers la flotte perse. La flotte perse se met en mouvement à l'intérieur du détroit entre l'île de Salamine et le continent. Lorsqu'ils voient la ligne grecque se désintégrer peu à peu et commencer à battre en retraîte, les Perses poussent un grand cri et se lancent en avant. Persuadés que les Grecs continueront à fuir et vont bientôt battre en retraîte, les Perses rament de plus en plus en vite et s'enfoncent de plus en plus au centre de la ligne grecque, conformément à la stratégie mise au point par les Grecs.
En cet endroit, les bateaux grecs poursuivent leur mouvement de recul, attirant encore plus les Perses dans la masse de leurs vaisseaux. Et les Perses continuent d'avancer jusqu'à ce que la flotte toute entière ait pénétré dans le détroit.
Le piège grec vient de se refermer. Les trompettes grecques sonnent et les deux ailes attaquent: les trirèmes grecques se précipitent contre les vaisseaux perses dans une attaque de flanc dévastatrice, poussant leurs ennemis jusqu'au centre du détroit. Les étraves de bronze des navires grecs percent les navires ennemis. Les navires perses sont repoussés les uns contre les autres dans une effroyable confusion, échappant à tout contrôle de leurs capitaines, tandis que les vaisseaux grecs continuent de les éperonner, déchirant la coque sous les bancs des rameurs et partout où celle-ci n'est pas renforcée.
Les marins perses luttent bravement sous l'oeil attentif de leur roi, mais le combat est sans issue. Dans la confusion de la bataille, les Perses éperonnent et coulent leurs propres navires. Par-dessus les craquements des poutres et les bris de rames, on peut entendre les hurlements des marins dont les corps sont broyés sous les ponts.
Les marins grecs ne font preuve d'aucune clémence vis-à-vis de ces étrangers qui ont brûlé leur cité tant aimée. Se servant de morceau de rames et de n'importe quel objet pouvant servir d'armes, les Grecs tuent les marins perses et noient les naufragés qui combattent désespérément dans l'eau.
Comprenant qu'ils étaient tombés dans un piège, les Perses réussirent à faire faire marche arrière aux vestiges de leur flotte. Parmi les morts, on comptait le frère de Xerxès. La moitié de la flotte perse avait été coulée. Les Grecs perdirent 40 trirèmes, et leurs adversaires, 250.
Xerxès furieux rentra chez lui avec ce qui restait de sa flotte.
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