vendredi 6 juin 2008
LA TRIREME OU TRIERE GRECQUE
Une trirème ou trière ( en grec ancien ) est une galère de combat antique. C'est un navire équipé d'une voile dans lequel prennent place 170 rameurs étagés sur trois rangs, d'où son nom. Léger et agile, il permet le développement de la manoeuvre d'éperonnage grâce au rostre de bronze monté sur sa proue, technique qui donne lieu aux premières batailles à caractère réellement naval. Les trières deviennent le navire de guerre dominant en Méditerranée.
Au début du Ve siècle avant J-C, le danger perse qui subsiste, impose à la flotte athénienne de moderniser ses navires. La découverte de en 483 avant J-C, d'un important filon d'argent va lui donner les moyens: renouveler la flotte, financé par le métal extrait des mines.
La première et plus célèbre bataille navale de l'Antiquité utilisant des trières demeure celle de Salamine en 480 avant J-C qui met aux prises la flotte grecque, principalement athénienne, face à l'armada perse numériquement très supérieure. C'est ainsi qu'en 480 avant J-C à la bataille de Salamine, 150 des 310 trières alignées par les Grecs sont athéniennes. La rapidité de la trière, sa maniabilité, sa solidité, sa facilité de construction font qu'elle est souvent considérée comme l'une des principales inventions du monde grec antique. Elle est sans conteste l'instrument qui permet à Athènes d'étendre sa domination sur mer au cours du Ve siècle avant J-C.
Longue d'environ 36 m, elle a une largeur proche des 5 m. La heuteur sous toit des cales étant parfaitement connue ( 4.026 m ) on estime celle de la coque hors de l'eau à 2,15 m. Le " tirant d'eau"( distance verticale entre la ligne de flottaison d'un navire et le dessous de sa quille ) est quant à lui faible, à peine 1 m, comme l'attestent les textes qui mentionnent des hoplites venant de la plage et embarquant sur les navires à flot. Sur l'étrave est fixé un rostre de bronze destiné aux manoeuvres d'éperonnage, tactique qui se généralise avec ce navire agile. Il est placé au niveau de la ligne de flottaison afin d'infliger de plus grands dégâts à l'adversaire pour le couler.
La question de la postion des parexérésiai ( pièces de bois longitudinales qui supportent les rames ) est étroitement liée aux rames: si ces supports sont accolés à la coque, les avirons du rang le plus haut doivent avoir une longueur supérieure afin de pénétrer dans l'eau de la même manière et ne pas s'entrecroiser avec ceux des niveaux inférieurs. Chaque rame est manipulé par un seul homme.
L'idée était que chacun des marins prît sa rame, son coussin et sa courroie, le coussin devant servir à l'assise et la courroie à maintenir l'aviron. Les rames, dont 30 supplémentaires afin de rechange, sont embarquées. Elles ont une longueur de 4.17 m, au centre du navire les matelots des trois rangs actionnent des avirons plus longs mesurant 4.40 m . Les rameurs travaillent dos à la marche, comme les rameurs modernes. Leur coussin est considéré comme un élément essentiel, pour leur confort bien sûr, mais aussi pour leur efficacité. Il a été proposé que ce coussin soit huilé et glissant, comparable aux sièges mobiles utilisés en aviron moderne.
La direction du navire se fait par le biais, d'un gouvernail, sorte d'aviron à la forme différente qui est manoeuvré depuis le pont arrière. Au moins par mauvais temps, la trière est équipée de deux gouvernails, le second placé vers la proue:
Quand la mer est grosse, en raison des deux rangs supérieurs exposés à tous les vents, les embruns qui frappent les flancs du navire trempent les marins et pénètrent à l'intérieur où ils s'accumulent dans la sentine, le fond de la cale, ce qui alourdit l'embarcation.
Un général voulant mettre ses rameurs à couvert des flots, tapissa de peaux les côtés des ses trière, à la hauteur du pont où les gens de guerre avaient coutume de se tenir. De cette manière, il défendit ses vaisseaux de la fureur des flots, et préserva l'équipage d'être mouillé. Outre cela, les rameurs ne voyant pas les vagues, à cause de cette espèce de rideau, ne furent plus sujets à se lever de peur, et firent la manoeuvre plus sûrement.
La réussite de ces manoeuvres dépend principalement de la qualité et de la gestion des rameurs, ce qui permet d'aller plus vite que l'adversaire, mais aussi d'effectuer de brusques changements de direction et d'accélération pour éperonner. On perçoit là, toute la clairvoyance des stratèges athéniens qui ont su développer leur flotte, instrument de leur puissance, en n'employant à bord que des hommes libres, rémunérés, gages de dévouement, discipline et motivation lors des combats. Ce n'est que dans la seconde partie de la guerre du Péloponèse, lorsque Athènes ne parvient plus à soutenir l'effort de guerre et se voit contrainte à utiliser des étrangers, voire des prisonniers de guerre pour armer ses navires, que l'efficacité des sa flotte chute et ne peut plus faire face aux forces adeverses.
LA BATAILLE DE SALAMINE
La bataille de Salamine, est une bataille navale qui opposa, en 480 avant J-C la flotte grecque menée par eurybiade et Thémistocle à la flotte perse de Xerxès.
La flotte grecque est au mouillage quand se déclenche la bataille des Thermopyles. Elle doit d'ailleurs repousser un assaut de la flotte de Xerxès où plusieurs dizaines de navires sont perdus. La situation pour les Grecs n'est pas encourageante, la bataille des Thermopyles est perdue, Léonidas est mort, Athènes a été prise, tout cela sème le découragement dans les esprits.
Le soir précédent la bataille, la flotte alliée grecque tira ses bateaux sur la plage derrière une étroite avancée de terre prolongeant l'île de Salamine. La flotte se composait de 300 trirèmes.
La flotte perse se composait de 1000 galères, des trirèmes pour la plupart. Nous sommes le 22 septembre au soir, la veille de la bataille, Xerxès le roi des Perses, persuadé de la victoire, fait installer son trône à l'endroit de la bataille.
La bataille s'engage dans le détroit. Les vaisseaux grecs constituent une ligne de front toute droite à l'entrée du détroit, les éperons tournés vers la flotte perse. La flotte perse se met en mouvement à l'intérieur du détroit entre l'île de Salamine et le continent. Lorsqu'ils voient la ligne grecque se désintégrer peu à peu et commencer à battre en retraîte, les Perses poussent un grand cri et se lancent en avant. Persuadés que les Grecs continueront à fuir et vont bientôt battre en retraîte, les Perses rament de plus en plus en vite et s'enfoncent de plus en plus au centre de la ligne grecque, conformément à la stratégie mise au point par les Grecs.
En cet endroit, les bateaux grecs poursuivent leur mouvement de recul, attirant encore plus les Perses dans la masse de leurs vaisseaux. Et les Perses continuent d'avancer jusqu'à ce que la flotte toute entière ait pénétré dans le détroit.
Le piège grec vient de se refermer. Les trompettes grecques sonnent et les deux ailes attaquent: les trirèmes grecques se précipitent contre les vaisseaux perses dans une attaque de flanc dévastatrice, poussant leurs ennemis jusqu'au centre du détroit. Les étraves de bronze des navires grecs percent les navires ennemis. Les navires perses sont repoussés les uns contre les autres dans une effroyable confusion, échappant à tout contrôle de leurs capitaines, tandis que les vaisseaux grecs continuent de les éperonner, déchirant la coque sous les bancs des rameurs et partout où celle-ci n'est pas renforcée.
Les marins perses luttent bravement sous l'oeil attentif de leur roi, mais le combat est sans issue. Dans la confusion de la bataille, les Perses éperonnent et coulent leurs propres navires. Par-dessus les craquements des poutres et les bris de rames, on peut entendre les hurlements des marins dont les corps sont broyés sous les ponts.
Les marins grecs ne font preuve d'aucune clémence vis-à-vis de ces étrangers qui ont brûlé leur cité tant aimée. Se servant de morceau de rames et de n'importe quel objet pouvant servir d'armes, les Grecs tuent les marins perses et noient les naufragés qui combattent désespérément dans l'eau.
Comprenant qu'ils étaient tombés dans un piège, les Perses réussirent à faire faire marche arrière aux vestiges de leur flotte. Parmi les morts, on comptait le frère de Xerxès. La moitié de la flotte perse avait été coulée. Les Grecs perdirent 40 trirèmes, et leurs adversaires, 250.
Xerxès furieux rentra chez lui avec ce qui restait de sa flotte.
PHOTO DE LA BATAILLE DES THERMOPYLES
«Les barbares tombaient en foule; car, placés derrière les bataillons,
les chefs, le fouet à la main, faisaient pleuvoir des coups sur tous,
les poussant toujours en avant.
Beaucoup d'entre eux tombaient dans la mer et s'y perdaient :
un bien plus grand nombre encore étaient, vivants,
foulés aux pieds par les leurs; et périssait, on en tenait aucun compte»
LA BATAILLE DES THERMOPYLES
Dix années durant, les Perses laissèrent les Grecs en paix. Mais tout le monde savait qu'un jour ou l'autre, ils tenteraient une nouvelle invasion. Dans cette idée, Athènes mit sur pied une flotte de guerre.
Au printemps de l'année 480 avant J-C, l'armée gigantesque de Xerxès, roi de Perse, environ 300 000 hommes, envahit l'Europe. Athènes et Sparte étaient à nouveau ensemble et les Athéniens confient le commandement de toutes leurs armées aux Spartiates.
On se mit d'accord pour essayer d'arrêter l'avancée de l'armée perse dans l'étroit défilé des Thermopyles. Les collines, à cet endroit, descendent en pente abrupte vers le défilé ne laissant qu'un étroit passage marécageux.
Le plan grec consistait à faire face à l'armée perse dans le défilé, supposant que Xerxès serait obligé d'utiliser sa flotte pour passer. A ce moment-là, la flotte grecque pourrait alors engager le combat contre la flotte perse dans les détroits. Le gros de la flotte grecque, à peu près 300 trirèmes, conformément à la stratégie décidée, appareilla pour Artémésium.
Le roi de Sparte, Léonidas, se mit en route avec 4000 Grecs et 300 Spartiates. En chemin, cette troupe fut rejointe par 4000 hoplites. Ces derniers rejoignaient le gros de la troupe en croyant qu'ils n'étaient que l'avant-garde des troupes grecques alliées. Lorsqu'elle parvint au défilé, l'armée repéra une sorte de mur en zig zag barrant le passage presque totalement. Elle décida d'y fixer sa défense. Les marais étant nombreux, ils formaient un obstacle supplémentaire.
Lorsque Xerxès apprit que l'armée grecque occupait le défilé, il ordonna à sa flotte, ainsi que les stratèges grecques l'avaient prévu, de s'aventurer plus avant, le long de la côte afin de prendre les Grecs à revers. Mais Xerxès ,durant 4 jours fut mis en échec par la flotte grecque et par un violent orage qui atteignit sa flotte.
Le 5eme jour, Xerxès décida d'envoyer en avant-garde une partie de son infanterie, avec ordre de lui ramener les Grecs vivants. Toute la journée, la bataille fit rage dans le défilé des Thermopyles, mais à la nuit, les Perses furent forcés de se retirer. Le lendemain matin, Xerxès envoya sa garde personnelle, les IMMORTELS, pour combattre. A leur tour, ils furent taillés en pièces.
Cette nuit-là, un traître mena un groupe de soldats perses par un sentier peu connu qui contournait le défilé à travers les collines boisées. Léonidas ayant prévu cette éventualité avait laissé un millier d'hommes pour garder cet accès. Ces soldats furent réveillés par les bruits des Perses qui s'approchaient.
Se croyant attaqués, les soldats grecs se retirèrent sur une position plus élevée et ouvrirent ainsi la route à l'ennemi. Lorsqu'il apprit cela, Léonidas perdit tout espoir de victoire. Il renvoya la plupart de ses alliés, ne gardant auprès de lui que 1100 soldats qui combattraient aux côtés des 300 Spartiates.
Xerxès attendit jusqu'au milieu de la matinée avant de pénétrer dans le défilé. Léonidas, comprenant qu'il ne pourrait pas conserver sa position, s'avança vers l'endroit le plus large du défilé de Thermopyles. Les Perses se ruèrent en masse sur les troupes grecques. Et celles-ci repoussaient chaque vague d'assaillants. On dénombrait tellement de morts, que les Perses devaient escalader les cadavres de leurs compagnons, pour atteindre le front grec. La petite armée grecque a dû se battre jusqu'à ce que les lances volent en éclat.
Léonidas, lui-même mourut dans la bataille et ses compagnons continuèrent de se battre autour de son corps sans vie. Vers le milieu du jour, parvint la nouvelle que les Perses faisaient marche vers les Grecs par l'autre côté du défilé. Dès qu'ils apprirent ceci, les 300 Spartiates survivants se retirèrent sur une petite colline. Là, ils vont se défendre avec leurs glaives et, même avec leurs poings nus, jusqu'au moment où Xerxès donna l'ordre à l'infanterie de se retirer et aux archer d'attaquer.
Les Spartiates prirent la position défensive, c'est-à-dire accroupis derrière leur bouclier, pour se protéger des flèches. Et l'histoire rapporte que les flèches perses étaient si nombreuses qu'elles masquèrent l'éclat du soleil.
Au début de l'après-midi, le calme est retombé dans le défilé. Celui-ci est jonché de cadavres. Tous les hommes de Léonidas sont morts. Mais leur courage et leur héroïsme leur a survécu par delà ls temps.
EDUCATION DES ENFANTS MÂLES SPARTIATES
Dès sa naissance, l'enfant garçon est présenté aux anciens de la tribu qui apprécient son état physique et décident du bien-fondé de sa survie. S'il était bien conformé et robuste, ils ordonnaient de l'élever et lui donnaient un des lots de terre que Sparte possédait. Si au contraire il était difforme et faible, ils l'envoyaient en un lieu appelé les Apothèques, qui était en réalité un précipice. Ils jugeaient qu'il valait mieux ne pas le laisser vivre s'il était mal doué dès sa naissance pour la santé et pour la force.
Les nourrices qui s'occupent des nouveaux-nés, font tout pour les endurcir, on les lave dans du vin, on les habitue à n'être pas difficile sur la nourriture, à ne pas craindre les ténèbres et à s'abstenir de caprices, tels que larmes et cris.
Dès l'âge de 7 ans, les enfants mâles sont enlevés à leur mère. On les regroupe en classe où ils vont vivre manger et dormir ensemble, tous soumis à une même discipline. Les enfants, la plupart du temps, vont nus et sans chaussure, de façon à les endurcir et les rendre plus résistants. Leur nourriture est extrêmement pauvre, afin de les encourager au vol. Bien que les enfants soient sévèrement punis, si on les surprenait à voler, la punition était motivée non pas par le vol, mais bien parce qu'ils s'étaient laissés surprendre. Tout cela servait à former de futurs guerriers et à les habituer au pillage.
Dès l'âge de 12 ans, la discipline devenait plus dure encore. Les jeunes garçons étaient véritablement abrutis de travaux lourds et d'exercices. Ils dormaient sur des paillasses qu'ils préparaient eux-mêmes, en cassant, de leurs mains, sans aucun outil, les extrémités des roseaux.
Comme symbole de cette éducation à la Spartiate on peut parler de la CRYPTIE: apprentissage au meurtre qui se fait sur les Hilotes. Voici en quoi consiste la cryptie: Les chefs des jeunes garçons envoyaient dans la campagne, quand ils jugeaient que c'était le moment, les plus intelligents, sans leur laisser emporter autre chose, que des poignards et quelques vivres. La journée, ils se cachaient. La nuit venue, ils descendaient sur les routes et égorgeaient les Hilotes qu'ils pouvaient surprendre.
La bravoure était considérée par les Spartiates comme la vertu la plus importante, tandis que la couardise ( la peur ) était le vice le plus infâme. C'est ce qu'on enseignait aux garçons dès leur plus jeune âge. Un enfant atteignait l'âge adulte à 20 ans, au moment où il devenait soldat.
L'ARMEE SPARTIATE
L'armée spartiate avait un avantage sur toutes les autres armées d'hoplites ( soldat cuirassé ) de la Grèce, car les citoyens spartiates étaient des soldats professionnels entièrement tournés vers l'entraînement et les activités militaires.
Les troupes légères spartiates étaient en général constituées par des hilotes qui accompagnaient leurs maîtres dans la bataille. Ces Hilotes combattaient également en se servant du javelot ou de la fronde. En certaines occasions, les Spartiates faisaient appel à des mercenaires car les Hilotes étaient d'une valeur militaire assez faible.
La vie militaire est une vie de discipline, de reniement de soi, et de simplicité. De vingt à soixante le citoyen spartiate est au service de l'état. Ainsi le soldat spartiate se marie mais ne vit pas avec sa femme. C'est seulement à l'âge de trente ans, que le Spartiate devient un Egaux et a le droit de vivre dans sa maison avec sa famille, tout en continuant à servir dans l'armée.
Les jeunes soldats spartiates apprenaient en tout premier lieu à marcher en file indienne. Lorsqu'ils avaient bien assimilé leur leçon, on apprenait aux jeunes recrues à former des colonnes.
On formait une unité de 36 hommes ( énomotia ). Le premier homme commandait l'unité entière; le 13e dans la file commandait du 14e au 24e soldat: le 25e commandait du 26e au 36e soldat.
L'armée spartiate était organisée en files, ( énomotia ) les files formaient alors des pentacostes, deux pentacostes réunis formaient une lochos. L'armée spartiate était composée de 6 divisions. Chaque division ( mora ) était constitué de 2 lochos. Une lochos se compose de 2 pentacostes, chacun constitué de 2 énomotia.
SPARTE
Vivre pour la guerre !
Mourir à la guerre !
Tel était le sort d'un citoyen spartiate !
Sparte état guerrier, était l'état le plus redoutable de toute la Grèce antique. Ce fut une des plus grandes puissances de l'antiquité pendant environ 200 ans, 7eme au 5eme siècle avant J-C.
Chacun acceptait comme un fait bien établi qu'un seul spartiate valait à lui tout seul plusieurs guerriers originaires d'autres cités. Aucun des autres états à moins qu'il n'y soit forcé, n'osait affronter Sparte sur le champ de bataille.
Tout Spartiate était soldat pour autant qu'il soit mâle, une autre occupation lui était interdite. L'éducation des jeunes garçons les préparaient à n' être que des combattants.
L'alimentation de l'état était fournie par les alentours cultivables qui étaient divisés en fermes où ne travaillaient que des esclaves, les Hilotes ( hommes faits prisonniers lors de batailles ). Chaque
Spartiate était rattaché à l'une de ses fermes et obtenait d'elle sa nourriture sans avoir à y travailler.
Sparte conquit à peu près toutes les peuplades avoisinantes. Certains de ses états furent autorisés plus ou moins à se gouverner. Mais ils devaient toujours combattre en tant qu'allié de Sparte. Mais la plupart des peuples soumis à Sparte devenaient esclaves.
Ces esclaves, les Hilotes, qui travaillaient dans les fermes étaient traités avec la plus grande dureté et assez souvent avec cruauté. Ils subissaient mépris et violence de la part de leur maître.
Tous les citoyens pouvaient, s'ils le désiraient participer à l'Assemblée de l'Etat, mais le pouvoir appartenait aux plus riches et ils gouvernaient sans que personne n'ose intervenir.
La grande puissance de Sparte prendra fin justement à cause de la révolte des Hilotes qui se soulevèrent lors d'un violent séisme qui s'abattit sur Sparte. Cette révolte brisa l'expansion guerrière de Sparte.
LEONIDAS ROI DES SPARTIATES
LES SPARTIATES
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